Recherche & expertise

La recherche au cœur des missions de VetAgro Sup

Plus de 100 cadres scientifiques aidés de personnels techniques sont intégrés dans des unités de recherche, le plus souvent en coopération avec des partenaires universitaires (de Lyon, Clermont-Ferrand et Grenoble) mais aussi avec les grands organismes de recherche comme l’ANSES, le CNRS, INRAE ou l’INSERM

Construire, accompagner et valoriser la production de connaissances pour une approche globale de la santé.

Une politique scientifique développée autour de 3 axes

Les recherches qui seront développées au sein des unités de recherche de VetAgro Sup jusqu’en 2025 s’inscrivent dans les axes stratégiques du projet d’établissement, pour une approche globale des questions de santé publique en lien avec le végétal, l’animal (domestique comme sauvage) et leurs environnements à plusieurs échelles, et s’articulent autour de 3 axes scientifiques prioritaires :

TrAgÉS

Transitions Agro-Ecologiques des Systèmes agricoles et alimentaires

Assurer, dans une démarche agroécologique, la durabilité et la multiperformance des systèmes agricoles, des entreprises agro-alimentaires et des territoires, pour la santé des socio-écosystèmes et de l’homme.

  • Adaptation des ressources végétales, animales et microbiennes au changement global et évaluation de l’impact sur les services écosystémiques (biodiversité, stockage de carbone dans les sols, production des élevages, épuration des eaux, paysage…) et le fonctionnement des agroécosystèmes [UMR EPIA, UMR-H, LEM, UMRT, UMR EP, LBBE, UR ICE]

  • Exploration des pratiques favorables à un développement durable des agroécosystèmes, notamment des systèmes d’élevage, et des territoires (réduction de la consommation d’énergie fossile, d’eau, réduction des émissions de gaz à effet de serre et de l’usage des intrants et des xénobiotiques, augmentation du stockage de carbone et des nutriments dans les sols, pratiques promouvant le bien-être animal et celui de l’éleveur, recyclage et bioéconomie, analyse des liens entre évolutions des pratiques et dynamiques territoriales) [UMR EPIA, UMR-H, LEM, UMRT, UMR EP, UMR Mycoplamoses animales, LBBE, UMR-F, UsC RS2GP]

  • Analyse des dynamiques territoriales en lien avec les systèmes alimentaires, les formes d’organisations et spécificités territoriales (notamment analyse des performances des entreprises et des organisations collectives mobilisant les cadres disciplinaires des sciences humaines et sociales) [UMRT, UsC RS2GP]

  • Conception raisonnée d’aliments sains spécifiques, en particulier ceux issus des systèmes herbagers, et assurant le meilleur compromis entre qualités sanitaire, nutritionnelle et organoleptique [UMR-H, UMR-F]

  • Promotion d’une meilleure qualité des produits alimentaires pour la satisfaction des consommateurs et des producteurs [UMR-H, UMR-F]

Les cadres en activités scientifiques individuelles des unités partenaires GDEC et CRCGM contribuent également à cet axe scientifique.

MatRiSs

Maîtrise des Risques Sanitaires

Contribuer à une meilleure maîtrise des risques sanitaires émergents, infectieux (notamment zoonotiques) mais également environnementaux.

  • Amélioration de la prise en compte du continuum existant entre l’environnement et la faune sauvage, les agro systèmes et les animaux d’élevage, les animaux de compagnie et la population humaine [UMR EPIA, UMR-H, LEM, UMRT, LBBE, UsC RS2GP, UR ICE]

  • Amélioration de la surveillance et de la compréhension de l’écologie, de l’évolution et de l’épidémiologie des pathogènes, des espèces réservoirs, vecteurs (notamment populations sauvages) et des circuits de contaminations [UMR EPIA, UMR-H, LEM, UMR Mycoplamoses animales, LBBE, UMR-F, UsC RS2GP, TIMC-IMAG, UR ICE]

  • Amélioration de la surveillance et de la compréhension de l’impact des polluants sur les communautés animales et végétales dans un cadre écotoxicologique [LBBE, TIMC-IMAG]

  • Proposition de nouveaux concepts et modélisations, à différentes échelles, des infections, de leur propagation et de l’impact des polluants [UMR EPIA, UMR Mycoplamoses animales, LBBE, UsC RS2GP, TIMC-IMAG]

Les cadres en activités scientifiques individuelles des unités partenaires CIRI et IVPC contribuent également à cet axe scientifique.

QualVHA

Qualité de Vie de l’Homme et de l’Animal

Préserver la bonne santé de l’homme comme de l’animal dans une approche « One Health », contribuer au développement d’une médecine personnalisée et promouvoir le bien-être de tous à tout âge.

  • Meilleure connaissance de l’étiologie, de la pathogénie et des évolutions des affections liées à l’âge, à l’évolution de notre mode de vie, ou aux infections communautaires et liées aux soins [UR APCSé, LBBE, UsC RS2GP, TIMC-IMAG, UR ICE]

  • Développement de nouveaux outils d’évaluation des dysfonctions et proposition de modélisation de biomarqueurs pour l’analyse de la décision médicale [UR APCSé, TIMC-IMAG, UR ICE]

  • Prévention et gestion des effets secondaires de traitements thérapeutiques, notamment par leur délivrance ciblée [LBBE, UR APCSé, TIMC-IMAG, UR ICE]

  • Développement d’approches thérapeutiques innovantes des altérations y compris par la régénération des tissus altérés [UR APCSé, TIMC-IMAG, UR ICE]

  • Amélioration des garanties pour les animaux, d’environnements médicaux (y compris chirurgies ou pathologies douloureuses) respectueux de leur bien-être (« One Welfare ») [UMR-H, UR APCSé, TIMC-IMAG, UR ICE]

Les cadres en activités scientifiques individuelles des unités partenaires IVPC, INMG et CRNL contribuent également à cet axe scientifique.

 

Ces trois axes scientifiques prioritaires ont été co-construits avec les unités de l’établissement (thématiques et productions) et s’inscrivent dans la continuité de ceux développés pendant la précédente période afin :

  • De capitaliser sur la lisibilité de la structuration de la recherche acquise en externe (mise en avant de la contribution de l’établissement à l’approche globale de la santé, des approches intégrées développées et des objets d’étude) et en interne (cohérence thématique et disciplinaire)

  • De constituer un outil d’interaction avec les partenaires régionaux, nationaux et internationaux de l’établissement (scientifiques, professionnels et institutionnels)

  • De favoriser une animation scientifique interne