AVMA

Qu'est-ce-que l'AVMA ?

L’American Veterinary Medical Association (AVMA) est une association fondée en 1863, qui représente plus de 89 000 vétérinaires des États-Unis œuvrant dans tous les secteurs d’activité, non seulement libéral ou indépendant, mais aussi salarié et public, du gouvernement, de l’industrie, de l’enseignement, de la recherche et des services dits en uniforme (armée…). 

Deux comités au sein de l’AVMA sont chargés de l’accréditation de l’enseignement vétérinaire : le Council on Education (COE) et le Committee on Veterinary Technician Education and Activities (CVTEA).

Le premier est responsable de l’accréditation des collèges et écoles vétérinaires et le second, des programmes de formation des techniciens vétérinaires. 

L’accréditation de l’American Veterinary Medical Association a été obtenue en 2013. VetAgro Sup est le seul établissement français (et seul francophone en Europe) à l’avoir acquise et à la maintenir chaque année.

Pourquoi se faire accréditer ?

  • Garantit que les compétences acquises par nos étudiants correspondent au référentiel du diplôme et au standard AVMA reconnu mondialement

  • S’assure que la formation dispensée répond au niveau d’exigence international

  • Dispense les diplômés de VetAgro Sup d’un certain nombre d’examens pour pratiquer, même temporairement, en Amérique du Nord et y acquérir de nouvelles compétences ou tout simplement s’ouvrir à de nouvelles pratiques

  • Facilite la libre circulation et les échanges académiques avec l’Amérique du nord et le Canada 

  • Autorise les étudiants nord-américains ou d’autres pays d’acquérir un diplôme reconnu dans leur pays d’origine en suivant une partie de leurs études au sein de VetAgro Sup

  • Facilite la recherche de partenaires académiques et industriels

  • Accorde une reconnaissance internationale du diplôme mais aussi du savoir-faire des enseignants de VetAgro Sup et de leurs équipes

  • Contribue au rayonnement de VetAgro sup et de l’enseignement vétérinaire français dans le monde

  • Permet à VetAgro Sup de remettre régulièrement en question ses pratiques pour s’adapter à l’évolution des attentes du métier et des étudiants

La méthodologie

Pour préparer l’accréditation AVMA, un comité de pilotage se réunit tous les trois mois.

Il est composé des directeurs (direction générale et générale adjointe du campus vétérinaire, direction de l’enseignement et de la recherche), des chefs de départements, du secrétaire général et des pilotes des standards dont le directeur du CHUV mais aussi d’étudiants de différentes années, du responsable qualité et de la conseillère accréditations.

Des groupes d’actions, composés de volontaires, sont également définis sur des sujets précis : gestion des médicaments, biosécurité, recrutement de cas et apprentissages cliniques. Ils sont animés par des pilotes, référents du domaine traité.

Les 9 compétences que chaque étudiant diplômé doit maîtriser

Le collège doit avoir des processus en place permettant d’observer et d’évaluer les étudiants grâce à une documentation appropriée pour que chacune des compétences suivantes soit atteinte :

Les standards de l'AVMA

L’établissement d’enseignement vétérinaire doit élaborer et suivre les missions annoncées.

Un établissement d’enseignement vétérinaire agréé doit faire partie d’un établissement d’enseignement supérieur agréé par un organisme reconnu à cette fin par le gouvernement de son pays. Un établissement d’enseignement vétérinaire ne peut être accrédité que s’il constitue une division administrative académique majeure de l’institution mère et s’il bénéficie de la même reconnaissance, du même statut et de la même autonomie que les autres établissements d’enseignement professionnels de cette institution.

Le directeur général doit être un vétérinaire. Cette personne doit disposer de l’autorité budgétaire et de l’autorité de supervision nécessaires pour assurer la conformité aux normes d’accréditation. Le(s) responsable(s) des affaires professionnelles, éthiques et académiques de l’hôpital d’enseignement de médecine vétérinaire ou de son équivalent doivent également être des vétérinaires.

Il doit y avoir suffisamment de personnel administratif pour gérer convenablement les affaires de l’établissement d’enseignement vétérinaire en fonction du nombre d’inscriptions et du fonctionnement.

L’établissement d’enseignement vétérinaire doit créer un environnement académique qui n’est pas discriminatoire et qui cherche à améliorer la diversité, conformément à la loi applicable. La diversité peut inclure, sans s’y limiter, « la race »*, la religion, l’origine ethnique, l’âge, le sexe, l’identité sexuelle, l’orientation sexuelle, le milieu culturel et socio-économique, l’origine nationale et le handicap.

*traduction littérale de l’anglais

Les finances doivent être suffisantes pour soutenir les programmes éducatifs et la mission de l’établissement d’enseignement vétérinaire.

L’établissement d’enseignement vétérinaire qui offre des programmes de premier cycle autres que le cursus vétérinaire doit clairement présenter les finances (dépenses et revenus) propres à chacun de ces programmes.

Les services cliniques, les services de terrain et les hôpitaux d’enseignement doivent fonctionner comme des ressources pédagogiques. L’intégrité pédagogique de ces ressources doit avoir la priorité sur l’autosuffisance financière des opérations des services cliniques.

Les installations physiques doivent fournir un environnement d’apprentissage approprié. La sécurité du personnel et des animaux doit être une priorité absolue. Les salles de classe, les laboratoires d’enseignement, les hôpitaux d’enseignement, qui peuvent inclure, mais sans s’y limiter, des véhicules de services ambulatoires/de terrain, les salles de séminaire et autres espaces d’enseignement doivent être propres, maintenus en bon état, et adéquats en nombre, taille et équipement pour les objectifs d’enseignement prévus et le nombre d’étudiants inscrits.

Les bureaux ainsi que les laboratoires de recherche doivent être suffisants pour répondre aux besoins du corps professoral et du personnel.

L’établissement d’enseignement vétérinaire accrédité doit disposer d’un ou de plusieurs hôpitaux d’enseignement vétérinaire sur le campus ou avoir une affiliation officielle avec un ou plusieurs hôpitaux vétérinaires hors campus utilisés pour l’enseignement. Les services diagnostiques et thérapeutiques appropriés, y compris, mais sans s’y limiter, la pharmacie, l’imagerie diagnostique, les services d’aide au diagnostic, les installations d’isolement, les soins intensifs/critiques, les véhicules ambulatoires/de service sur le terrain et les installations de nécropsie, doivent être présents pour soutenir le ou les hôpitaux d’enseignement, et les politiques et procédures opérationnelles doivent être affichées aux endroits appropriés.

Les installations destinées à l’hébergement des animaux utilisés pour l’enseignement et la recherche doivent être en nombre suffisant, correctement construites et entretenues conformément aux normes reconnues en matière de bien-être animal. Un équipement d’enseignement, de laboratoire, de recherche et clinique adéquat doit être disponible pour l’examen, le diagnostic et le traitement de tous les animaux utilisés par l’établissement d’enseignement vétérinaire.

Des animaux normaux et malades de diverses espèces domestiques et exotiques doivent être disponibles à des fins d’enseignement, soit comme patients cliniques, soit fournis par l’établissement. Bien que le nombre exact ne soit pas spécifié, les patients hospitalisés et les patients externes, y compris vus sur le terrain ou en ambulatoire ou lors des visites de troupeau (médecine de production), sont requis pour fournir la quantité et la qualité nécessaires à l’enseignement clinique. Le programme doit être en mesure de démontrer, à l’aide de son évaluation des données sur les résultats des compétences cliniques, que les ressources cliniques sont suffisantes pour atteindre les objectifs et la mission de formation énoncés.

Il est essentiel qu’un nombre diversifié et suffisant de patients chirurgicaux et médicaux soit disponible pendant une activité clinique sur le campus pour l’expérience éducative clinique des étudiants. L’expérience peut inclure une exposition à l’enseignement clinique sur des sites hors campus, à condition que l’établissement examine ces expériences cliniques et les résultats éducatifs. En outre, ces expériences cliniques doivent se dérouler dans un cadre qui donne accès à des experts en la matière, à des ressources de référence, à des laboratoires cliniques modernes et complets, à des instruments de diagnostic avancés et à une confirmation immédiate (y compris une nécropsie). Il peut s’agir, par exemple, d’un accord contractuel avec des praticiens proches qui font office de membres auxiliaires du corps enseignant et de centres de pratique sur le terrain hors du campus. Le ou les hôpitaux d’enseignement doivent fournir des soins infirmiers et une formation aux procédures de soins infirmiers. Il faut maintenir un service de terrain supervisé et/ou un programme ambulatoire dans lequel les étudiants se voient offrir de multiples occasions d’acquérir une expérience clinique dans des conditions de terrain. Dans toutes les situations, les étudiants doivent participer activement à l’examen du patient, y compris au diagnostic physique et à la prise de décision axée sur le problème diagnostique.

Les dossiers médicaux doivent être complets et conservés dans un système de recherche efficace afin de soutenir efficacement les programmes d’enseignement, de recherche et de service de l’établissement d’enseignement vétérinaire.

Les étudiants et le corps professoral doivent avoir accès en temps opportun aux ressources d’information et aux professionnels de l’information dans les sites de formation principaux. L’établissement d’enseignement vétérinaire doit avoir accès aux ressources humaines, numériques et physiques nécessaires à la recherche de documents vétérinaires pertinents et à la documentation connexe, ainsi qu’à l’élaboration de matériel didactique, et fournir une formation appropriée aux étudiants et au corps professoral. Le programme doit pouvoir démontrer, à l’aide de ses données d’évaluation des résultats, que les étudiants sont compétents dans la recherche, l’évaluation et l’application efficace de l’information grâce à l’utilisation de technologies électroniques et d’autres technologies de l’information appropriées….

Le nombre d’étudiants inscrits à un diplôme professionnel, DVM ou équivalent, doit être compatible avec les ressources et la mission de l’établissement. Le programme doit être en mesure de démontrer, à l’aide de ses données d’évaluation des résultats, que les ressources sont suffisantes pour atteindre les objectifs éducatifs énoncés pour tous les étudiants inscrits.

Les établissements doivent mettre en place des programmes post-DVM, tels que des stages, des résidences et des diplômes avancés (ex., MS, PhD), qui doivent compléter et renforcer le programme professionnel et ne pas nuire à l’expérience des étudiants en médecine vétérinaire.

Des services de soutien aux étudiants doivent être disponibles au sein du collège ou de l’université. Ces services doivent inclure, sans s’y limiter, des services appropriés pour favoriser le bien-être des étudiants et les aider à relever les défis académiques et personnels du programme de médecine vétérinaire ; un soutien aux étudiants ayant des difficultés d’apprentissage ou d’autres handicaps ; et un soutien aux activités parascolaires liées à la médecine vétérinaire et à l’évolution professionnelle.

L’établissement ou l’institution mère doit fournir des informations et un accès à des services de conseil concernant l’aide financière, la gestion des dettes et l’orientation professionnelle. L’orientation professionnelle doit inclure la sélection d’expériences cliniques.

Le collège doit promouvoir un climat institutionnel inclusif qui favorise la diversité au sein du corps étudiant, conformément à la loi applicable.

En ce qui concerne les inscriptions, l’établissement doit fournir des informations précises concernant le programme éducatif en fournissant des informations claires et actuelles aux étudiants potentiels. De plus, les catalogues imprimés ou les informations électroniques doivent énoncer le but et les objectifs du programme, fournir les conditions et les procédures d’admission, énoncer les conditions d’obtention du diplôme, présenter des descriptions du corps enseignant, fournir un calendrier académique précis, énoncer clairement les informations sur le coût de l’éducation et le risque d’endettement. L’établissement doit fournir des informations sur les procédures de retrait, y compris le remboursement des frais de scolarité et des frais d’inscription. L’information mise à la disposition des futurs étudiants doit comprendre les exigences pertinentes pour l’obtention du droit d’exercer.

Chaque établissement accrédité doit fournir un mécanisme permettant aux étudiants, de façon anonyme s’ils le souhaitent, d’offrir des suggestions, des commentaires et des plaintes concernant la conformité du collège aux normes d’accréditation. Ces documents doivent être mis à la disposition d’un Conseil chaque année.

L’établissement doit avoir une politique d’admission bien définie et officielle, ainsi qu’un processus qui assure une évaluation équitable et cohérente des candidats. La politique doit prévoir un comité d’admission, dont la majorité des membres doivent être des professeurs à temps plein. Le comité doit formuler des recommandations concernant les étudiants à admettre au programme d’études professionnelles après avoir examiné les demandes des candidats qui répondent aux exigences académiques et autres, telles que définies dans la politique d’admission officielle.

L’établissement doit démontrer son engagement envers la diversité et l’inclusion par le biais de ses processus de recrutement et d’admission, conformément à la loi applicable. Les politiques d’admission du collège doivent être non discriminatoires, conformément à la loi applicable.

Les sujets d’admission doivent inclure les cours préalables au programme professionnel en médecine vétérinaire, ainsi que les cours qui contribuent à une large formation générale. L’objectif de l’enseignement pré-vétérinaire est de fournir une large base sur laquelle l’enseignement professionnel peut être construit, conduisant à un apprentissage tout au long de la vie avec un développement professionnel et personnel continu.

Des facteurs autres que les résultats scolaires doivent être pris en compte dans les critères d’admission.

Le nombre et les qualifications des membres du corps professoral doivent être suffisants pour offrir le programme d’enseignement et remplir la mission de l’établissement. La participation à des activités savantes est un critère important dans l’évaluation du corps professoral et du collège. Le collège doit prouver qu’il utilise un programme bien défini et complet pour évaluer l’évolution professionnelle, le développement et les activités savantes du corps professoral.

Les postes académiques doivent offrir la sécurité et les avantages nécessaires pour maintenir la stabilité, la continuité et la compétence du corps professoral. L’établissement doit avoir un corps professoral diversifié par le biais de ses politiques d’embauche et de ses pratiques de rétention, conformément aux lois applicables. L’établissement doit démontrer ses efforts continus pour atteindre la parité en matière de possibilités d’avancement et de rémunération. Les professeurs à temps partiel, les résidents et les étudiants diplômés peuvent compléter les efforts d’enseignement des professeurs permanents à temps plein s’ils sont intégrés de manière appropriée au programme d’enseignement.

Le programme d’études doit s’étendre sur une période équivalente à un minimum de quatre années universitaires, dont au moins une année universitaire de formation clinique pratique. Le programme d’études et le processus éducatif doivent initier et promouvoir l’apprentissage permanent chez chaque candidat à un diplôme professionnel.

Le programme d’études en médecine vétérinaire est du ressort de la faculté de chaque établissement d’enseignement vétérinaire, mais il doit être géré de façon centralisée en fonction de la mission et des ressources de l’établissement. La planification et la gestion du programme d’études doivent être suffisamment souples pour permettre des révisions opportunes en réponse aux problèmes émergents et aux progrès des connaissances et de la technologie. Le programme d’études doit être guidé par un comité de l’établissement. Le programme d’études dans son ensemble doit être révisé au moins tous les sept (7) ans. La majorité des membres du comité révisant le programme d’études doivent être des professeurs à temps plein. L’évaluation du programme d’études doit inclure la collecte d’informations qualitatives et quantitatives suffisantes pour s’assurer que le contenu du programme d’études fournit les concepts et les principes actuels ainsi que la qualité et l’efficacité de l’enseignement.

Le programme d’études doit fournir :

  • Une compréhension des principes et mécanismes biologiques centraux qui sous-tendent la santé et les maladies animales, du niveau moléculaire et cellulaire aux manifestations de l’organisme et de la population.
  • Un enseignement scientifique, fondé sur une discipline, dispensé de manière ordonnée et concise, afin que les étudiants acquièrent une compréhension de la fonction normale, de l’homéostasie, de la pathophysiologie, des mécanismes de la santé et de la maladie, ainsi que de l’histoire naturelle et des manifestations des principales maladies animales, tant nationales qu’étrangères.
  • L’enseignement de la théorie et de la pratique de la médecine et de la chirurgie applicables à un large éventail d’espèces. L’enseignement doit comprendre les principes et les expériences pratiques, des méthodes de diagnostic physique et de laboratoire et leur interprétation (y compris l’imagerie diagnostique, la pathologie diagnostique et l’autopsie), la prévention des maladies, la biosécurité, l’intervention thérapeutique (y compris la chirurgie et la dentisterie), ainsi que la gestion et les soins des patients (y compris les soins intensifs, la médecine d’urgence et les procédures d’isolement) impliquant des maladies cliniques d’animaux individuels et de populations. L’enseignement doit mettre l’accent sur la résolution de problèmes qui aboutit à la formulation et à l’application de jugements médicaux.
  • L’enseignement des principes de l’épidémiologie, des zoonoses, de la sécurité alimentaire, de l’interrelation entre les animaux et l’environnement, et de la contribution du vétérinaire à l’ensemble des équipes de santé publique et professionnelle.
  • Des possibilités pour les étudiants d’apprendre à acquérir des informations de la part des clients (par exemple, les antécédents) et sur les patients (par exemple, les dossiers médicaux), à obtenir, stocker et récupérer ces informations, et à communiquer efficacement avec les clients et les collègues.
  • Des possibilités, tout au long du programme d’études, pour les étudiants d’acquérir une compréhension des principes professionnels éthiques, juridiques, économiques et réglementaires liés à la prestation de services médicaux vétérinaires, des compétences en matière de finances et de gestion personnelles et commerciales ; et une compréhension de l’étendue de la médecine vétérinaire, des possibilités de carrière et d’autres informations sur la profession.

Tout au long du programme d’études, les étudiants auront l’occasion d’acquérir et d’intégrer une compréhension des influences importantes de la diversité et de l’inclusion en médecine vétérinaire, y compris l’impact des préjugés implicites liés à la situation personnelle d’un individu sur la prestation des services de médecine vétérinaire.

Les connaissances, les compétences, les valeurs, les attitudes, les aptitudes et les comportements nécessaires pour aborder de manière responsable la santé et le bien-être des animaux dans le contexte d’attentes sociétales en constante évolution.

L’évaluation juste et équitable des progrès des étudiants. Le système de notation de l’établissement doit être pertinent et appliqué à tous les étudiants de manière juste et uniforme.

L’établissement doit maintenir des activités de recherche substantielles et de grande qualité qui s’intègrent au programme professionnel et le renforcent. L’établissement doit faire preuve d’une productivité académique continue et offrir à tous les étudiants intéressés par le programme professionnel de médecine vétérinaire la possibilité d’être exposés ou de participer à des recherches continues de haute qualité. Tous les étudiants doivent recevoir une formation sur les principes et l’application des méthodes de recherche ainsi que sur l’évaluation et l’intégration de la recherche en médecine vétérinaire et en santé animale.

Le programme de médecine vétérinaire doit être mesuré, analysé et pris en compte pour être amélioré. Les nouveaux diplômés doivent posséder les connaissances scientifiques de base, les compétences et les valeurs nécessaires pour fournir des soins de santé de niveau débutant, de façon indépendante, au moment de l’obtention du diplôme. Les résultats des étudiants doivent être inclus dans l’évaluation des résultats. Des processus doivent être mis en place pour corriger les étudiants qui ne démontrent pas leur compétence dans une ou plusieurs des neuf compétences.

L’établissement doit avoir mis en place un système pour recueillir les résultats des évaluations par les diplômés récents afin de s’assurer que les compétences et les objectifs d’apprentissage du programme donnent lieu à des compétences pertinentes au niveau d’entrée. Les données doivent être recueillies auprès des diplômés et des employeurs des diplômés et évaluées.

Il doit avoir mis en place des processus par lesquels les étudiants sont observés et évalués de manière formative et sommative, avec une documentation opportune pour assurer l’exactitude de l’évaluation de l’atteinte des compétences suivantes :

 

  • Diagnostic complet du patient (aptitudes à résoudre les problèmes), utilisation appropriée des tests de diagnostic et gestion des dossiers
  • Planification complète du traitement, y compris l’orientation du patient lorsque cela est indiqué
  • Gestion de l’anesthésie et de la douleur, bien-être du patient
  • Compétences de base en chirurgie et gestion des cas
  • Compétences de base en médecine et gestion des cas
  • Gestion des cas d’urgence et de soins intensifs
  • Compréhension de la promotion de la santé, de la biosécurité, de la prévention et du contrôle des maladies, y compris les zoonoses, et des principes de la sécurité alimentaire
  • Conduite éthique et professionnelle ; compétences en communication, y compris celles qui démontrent une compréhension et une sensibilité à la manière dont la diversité des clients et les circonstances individuelles peuvent avoir un impact sur les soins de santé
  • L’analyse critique des nouvelles informations et des résultats de recherche concernant la médecine vétérinaire.

Le Conseil de l’éducation s’attend à ce que 80 % ou plus des étudiants de dernière année de chaque collège qui se présentent à l’examen NAVLE l’aient réussi au moment de l’obtention de leur diplôme.