RS2GP – Rongeurs sauvages, risques sanitaires et gestion des populations

Présentation

Accompagner la transition de systèmes de production agricoles
Maitriser les risques sanitaires
Promouvoir la qualité de vie

En termes de productions agricoles, les rongeurs sauvages consomment ou dégradent ce qui permettrait de nourrir entre 800 millions et 1,3 milliards d’êtres humains. Ils sont les réservoirs de nombreuses maladies zoonotiques telles que la leptospirose qui tue plus de 100 000 personnes par an dans le monde. Ils provoquent des dégradations d’infrastructures : berges (ragondins), réseaux électriques ou de fibres optiques… Ils ravagent des prairies (campagnols) provoquant des pertes de productions importantes. Ils provoquent des pertes biodiversité qui ont été largement décrites sur de nombreuses îles en particulier en consommant les œufs des oiseaux. Néanmoins, il est indispensable de souligner que les rongeurs ne sont pas que des nuisibles et qu’ils participent par exemple à la gestion de nos déchets.

L’unité compte 26 personnes dont 11 enseignants chercheurs, 3 ingénieurs de recherche, 3 assistants ingénieurs, 1 technicien de formation recherche et 8 doctorants. Les recherches menées au sein de l’unité RS2GP ont pour objectifs d’évaluer et développer des outils de gestion des populations de rongeurs et d’étudier la dynamique des infections leptospiriques afin de fournir des outils et les connaissances nécessaires à l’évaluation et à la maîtrise les risques liés aux rongeurs et à leurs gestions.

Directrice de l’unité :

Virginie Lattard

Axes de recherche

Les projets de recherche de l’UMR portent essentiellement sur :

  • Les anticoagulants raticides : une classe de molécules à revisiter ou à remplacer
  1. Résistance aux anticoagulants : mécanisme, dispersion (France, Liban, Tunisie Tchad) , coût biologique, modélisation de la cible VkorC1, docking moléculaire.

  2. Ecotoxicité des anticoagulants :

  • Surveillance de la faune sauvage (France, Danemark, USA, Tunisie), développements de marqueurs de toxicité et d’exposition.
  • Développement de stratégies moins écotoxiques.
  • Utilisation des concepts de la stéréochimie pour le développement de molécules peu rémanentes et peu écotoxiques.
  • Epidémiologie moléculaire des leptospires
  1. Compléter, améliorer, modifier les méthodes de détection et d’identification/caractérisation des leptospires.

  2. Evaluer la virulence des souches leptospirosiques pour identifier des zones géniques à cibler pour analyser la virulence des souches sur le terrain.

  3. Etudier la persistance des Leptospires excrétées par les rongeurs dans l’environnement.

  4. Identifier le rôle des rongeurs versus les autres réservoirs sauvages – les rongeurs, seuls coupables ou rôles partagés (Bourse ANSES/VAS)
  • Approche de l’évaluation et de la gestion des risques liés aux rongeurs et des risques liés à leurs gestions

Risques liés aux rongeurs :

Sanitaires , économiques, sociétaux, conservation.

Risques liés à la gestion des rongeurs :

Ecotoxicité, impact sur la biodiversité, diffusion de la résistance, sociétaux, économiques.

Tutelle

Unité sous contrat

Contact

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