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Quels conseils et services demain en élevages allaitants ? 5 écoles mènent l’enquête.

Afin de déterminer les conseils et services attendus par la filière allaitante, les étudiants de 5 écoles d’agronomie (Bordeaux Sciences Agro, L’Institut Agro (Dijon, Montpellier, Rennes-Angers) et VetAgro Sup) spécialisés en Sciences animales viennent de mener une enquête auprès de 134 éleveurs répartis sur le territoire français, dans le cadre d’un travail confié par 2 structures de suivi et conseil, « Races de France » et « Eliance ».

Face aux enjeux auxquels doivent faire face les éleveurs (changement climatique, évolution sociétale, contexte économique fluctuant…), il ressort de cette enquête que l’offre de conseil doit évoluer et dépasser les seuls cadres techniques et/ou scientifiques, en s’enrichissant de compétences et approches nouvelles.

Les éleveurs attendent avant tout de ce type structure, des conseils autour des aspects liés à la conduite du troupeau bien sûr, mais aussi sur des sujets spécifiques (évolutions juridiques, évolutions des pratiques, prospectives futures, valorisation des produits de l’élevage…) et des principaux freins à l’adhésion à un service d’appui résident dans l’absence d’intérêt, le coût des services ou encore, le temps nécessaire.

Ces résultats ont été présentés par les étudiants au Salon international de l’Agriculture en février dernier et les échanges qui en ont résulté ont permis d’approfondir les réflexions et ont ouvert de nouvelles pistes de travail pour les commanditaires.

Ils seront également présentés lors de la 7e édition du congrès de la fédération européenne des sciences animales (EAAP), fin août à Lyon.

Cette première expérience inter-écoles a donné pleine et entière satisfaction aux commanditaires mais aussi aux étudiants et enseignants des 5 écoles, qui ont déjà prévu de renouveler l’expérience très prochainement.

 

Contacts :

J-B. Menassol (L’Institut Agro Montpellier) ; H. Ben Chedly, S. Mugnier (L’Institut Agro Dijon); A. Michaud (VetAgro Sup), G. Durand (Bordeaux Science Agro) ; Y. Le Cozler (L’Institut Agro Rennes-Angers)