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Portrait : Roland Roume, assistant d’enseignement et de gestion de la salle de simulation vétérinaire

Des peluches déposées sur des tables, des instruments étranges alignés sur les paillasses et un nombre impressionnant d’arrangements organiques de matières siliconées… Ce mois-ci, nous allons à la rencontre de Roland Roume, assistant d’enseignement et de gestion de la salle de simulation du campus vétérinaire.

 

Depuis quand travailles-tu à VetAgro Sup ?

Je suis à VetAgro Sup depuis 2005, j’ai passé 12 ans à l’Institut Claude Bourgelat, en tant que technicien puis responsable d’étude pour finir responsable de zone, et 2 ans en salle d’autopsie avant de me consacrer au projet de la salle de simulation en tant qu’assistant d’enseignement et de gestion.

 

Peux-tu présenter plus en détails la salle de simulation vétérinaire ?

La salle de simulation est un espace entièrement aménagé et dédié à l’apprentissage de la gestuelle des actes vétérinaires comme les nœuds de sutures, poser un cathéter, etc… . Elle répond avant tout à un besoin des étudiants de façon à éviter qu’ils se retrouvent en clinique en 3ème année sans jamais avoir tenu un instrument ou une seringue par exemple. Ici les étudiants peuvent apprendre à sentir certains organes à travers les tissus, se familiariser avec leur situation dans le corps des animaux ainsi que leurs différentes propriétés. Ils ont aussi la possibilité de simuler certains actes plus complexes comme l’ovariectomie sur chatte ou encore la dystocie sur vache .

En quoi consiste ton travail à la salle de simulation ?

Mon rôle consiste à faire vivre la salle : accueillir les étudiants, leur expliquer le fonctionnement de la salle et des ateliers ou corriger leur gestuelle lorsque c’est nécessaire, aider les thésards dans leurs projets, etc… et travailler à son évolution avec les enseignants : créer de nouveaux modèles ou en acheter et diversifier les activités qui tournent autour de toute la technique du vétérinaire.

 

Qu’est-ce qui donne ce toucher organique dans les ateliers ?

Le silicone
C’est la texture qui se rapproche le plus de la peau en terme de toucher. On l’utilise beaucoup. Nous avons également à disposition une imprimante 3D permettant de réaliser des modèles sur mesure ce qui est très pratique en dentisterie par exemple .

Comment cela fonctionne pour les étudiants ?

La salle est ouverte depuis février 2019 de 14h à 16h tous les jours et jeudi et vendredi jusqu’à 20h grâce à 2 jobistes supplémentaires. Il y a un planning par semaine : il faut s’inscrire de façon à réserver les différents ateliers (en fonction de l’année d’étude des étudiant). Une fois dans la salle, tous les ateliers sont munis d’une fiche explicative qui renseigne la méthodologie et je suis à leur disposition s’ils ont des questions si besoin.

 

Récemment vous avez fait l’acquisition d’une nouvelle pièce, peux-tu nous en dire davantage ?

En effet, c’est un modèle de vache taille réelle qui représente le plus grand investissement jusqu’ici (40 000 euros grâce à la taxe d’apprentissage) pour la salle de simulation. Elle a été achetée pour la dystocie, mais je vais essayer de l’adapter pour faire plus de choses comme des prises de sang, de la palpation transrectale, etc… .

La livraison du modèle de vache taille réelle sur la campus vétérinaire de VetAgro Sup