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Expresciences #2 et #3 : UNESCO & Slow Tourisme

A un mois d’intervalle, deux cafés scientifiques se sont déroulés sur le campus agronomique de VetAgro Sup. Retour sur ces rencontres qui suscitent un réel engouement auprès des agents.

Un patrimoine naturel peut-il être habité ? #2

Le deuxième Expresciences* s’est déroulé le jeudi 1er février 2018 sur le campus agronomique de Clermont-Ferrand. La thématique abordée était la suivante : « Un patrimoine naturel peut-il être habité ? ». Pour aborder cette question, nous sommes entrés par la porte de l’UNESCO et plus précisément celle de la volonté d’inscription de la « Chaine des Puys – Faille de Limagne » au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Pour ce faire, Philippe Morge, Directeur du Grand Site du Puy-de-Dôme au Conseil Départemental du Puy-de-Dôme ; Jean-Marc Morvan, Maire d’Orcines (commune où se situe principalement le Puy-de-Dôme) et Yves Michelin, Professeur en Géographie à VetAgro Sup et membre de l’équipe scientifique du dossier de candidature UNESCO, étaient conviés pour illustrer la difficulté qu’il y a à concilier valeur universelle globale et valeurs locales. Après de courts exposés de la part de chacun des intervenants, la quarantaine de participants a pu poser de nombreuses questions telles que : A quoi sert d’avoir une inscription UNESCO ? Pourquoi l’inscription « Chaine des Puys – Faille de Limagne » n’a pas encore aboutie ? Comment fait-on pour entretenir les paysages ? Quel est le rôle des agriculteurs sur la Chaîne des Puys ?

Slow tourisme, mode ou graal du tourisme à la campagne ? #3

Qui dit volcans dit tourisme ! C’est dans cette logique que le troisième Expresciences du jeudi 15 mars développait le sujet suivant : « Slow tourisme, mode ou graal du tourisme à la campagne ? ». Du côté de la demande, le temps des vacances est propice à rechercher « autre chose » que le quotidien. Du côté de l’offre, c’est un des moyens d’innover, d’anticiper, de créer.  Si le concept de « slow tourisme » est fortement décliné en tant que tel dans certains pays – en le liant à l’écotourisme parfois – tels l’Italie (son berceau) l’Islande, l’Irlande, le Canada, la Suisse, l’Autriche… il semble peu affiché en tant que tel en France.

C’est en compagnie de Marie-Julie Filippini Houdemon, « Fabrique Aventures » et « Gîtes de Montagne – Fortunies 1864 », Entrepreneure, et de Luc Mazuel, VetAgro Sup, Maître de conférences en Développement Territorial, Tourisme et Patrimoine, que les trente participants ont pu discuter et débattre sur : Est-ce l’anglicisme « slow » qui freine l’appropriation ? Est-ce la symbolique du mot qui est crainte dans une société de la vitesse et de l’instantanéité ? Les québécois osent l’appellation « tourisme de la lenteur ». Cette traduction littérale semble globalement rejetée en France. Induit-elle trop l’idée d’ennui, de faible attractivité ?

A vos agendas !

Le prochain café scientifique se déroulera le jeudi 5 avril de 13h à 14h sur le campus vétérinaire avec pour thématique : Au-delà des vaccins, l’immunothérapie va-t-elle nous aider à gagner des batailles contre les cancers ?

 *Depuis le mois de décembre 2017, VetAgro Sup propose à ses agents un rendez-vous mensuel, Expresciences. Un café permettant d’associer la science à un moment de partage et de convivialité. Le but étant de débattre autour de thématiques qui sont au cœur de notre établissement mais aussi qui nous posent question dans la vie de tous les jours.[:en]

Le 21 décembre dernier, VetAgro Sup proposait de venir « réveiller ses cellules » pour le lancement d’Expresciences, son nouveau café scientifique. Cette première édition a eu pour thème « Médecine du futur et cellules souches… se pourrait-il que nos compagnons à pattes nous montrent le chemin ? »

C’est dans une ambiance conviviale et en partageant un café qu’une trentaine d’étudiants, enseignants et membres du personnel se sont réunis à la K’fet (campus vétérinaire) autour de nos intervenants, Dr Stephane Maddens (VetBiobank) et Ophélie Pollet (doctorante à VetAgro Sup et Ecole Centrale de Lyon).

Si les échanges furent timides au départ, la discussion s’est ensuite animée. De nombreuses questions ont pu être abordées avec l’apport des expériences de nos invités et du public : qu’appelle-t-on cellules souches ? D’où viennent ces cellules ? Persistent-elles chez l’adulte ? Peuvent-elles être oncogène ? Dans quel contexte peut-on /pourra-t-on les utiliser ? Y a-t-il besoin de vecteurs ? Quelle(s) différence(s) avec les autres solutions de médecine régénérative ?

Ce premier succès n’est que le début car un deuxième Expresciences est déjà prévu le 1er février sur le campus agronomique avec pour thème : « Un paysage naturel peut-il être habité ? »